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Le monument au prince Henri d'Orléans
Les desquamations ont entraîné des pertes de matière au
niveau de l'architecture et du personnage féminin.
Les zones couvertes par le développement biologique sont très assombries.
Bloc de pierre très altéré au revers senestre.
Le prince Henri est le petit-neveu du duc d’Aumale, né en exil en Angleterre, il est le fils de Robert d’Orléans, duc de Chartres (1840-1910) et de Françoise d’Orléans (1844-1825) qui disposent du château Saint-Firmin dans le parc du château. Passionné d’histoire naturelle, de botanique et de géologie, élève au collège Stanislas en 1884, il obtient un prix d’histoire au Concours général, passe son bac en 1885.
Admissible à Saint-Cyr en 1886, il voyage : Grèce (1887), Égypte (1887), États-Unis (1888), Indes (1888), Japon, etc. En 1889, il explore les régions réputées inaccessibles de l’Asie centrale et reçoit en 1890 la grande médaille d’or de la Société de Géographie. En 1892, il dresse la carte de l’Abyssinie, explore le Mékong. De Madagascar et d’Asie, il ramène des photographies qu’il expose en France, collectionne les fossiles, donne ses collections tibétaines au musée Guimet, publie dans la Revue des Deux-Mondes et Le Figaro.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1897.
Début 1901, il part explorer le Tonkin, le Laos et le Yunnan, mais meurt d’un abcès au foie à Saïgon en 1901 à 34 ans.
Le monument au prince Henri est commandé au sculpteur Raoul Verlet (Angoulême, 1857-Cannes, 1923) par un comité présidé par le Comte Edmond Récopé, fils du garde des forêts de Villers-Cotterêts, propriété des Orléans, et directeur de l’arsenal de Saïgon. Verlet venait d’exposer au Salon de 1901 le buste en marbre de la comtesse Récopé.
À partir de 1905, il enseigne à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et devient membre de l’Institut de France en 1910.
Donné à l’Institut en 1910, le monument mis en place en 1917 est un cénotaphe (le prince est enterré à Dreux) figurant un ange (la France ou la Gloire) emportant le corps du prince, avec au premier plan la famille d’Orléans, reconnaissable à ses armoiries, déplorant sa mort.
Donné à l’Institut en 1910, le monument mis en place en 1917 est un cénotaphe (le prince est enterré à Dreux) figurant un ange (la France ou la Gloire) emportant le corps du prince, avec au premier plan la famille d’Orléans, reconnaissable à ses armoiries, déplorant sa mort.
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